L’art conceptuel !!!!!!!!!!!

Cette page rassemble des œuvres issues de la réalisation d’un objet esthétique à partir d’une idée, d’un concept. de plus, elles ont réalisées à partir de matériaux récupérés la plupart du temps ou acheté dans des magasins de seconde vie. Enfin, elles sont une conception d’apparence simple. Pour toute ces raison, elles sont à la frontière de l’art brut, l’art pauvre et l’art conceptuel. Toutefois, c’est à l’Art Conceptuel (A-C) que revient la plus belle part.
Elles sont faites à partir est de bois, acier, inox, plastique, cendre et résine et peinture.
Personnellement, je pense que ce type d’œuvre nécessite une explication de l’auteur pour que le public puisse les appréhender sans la rejeter d’emblée et comprennent le cheminement de l’artiste. On y adhère ou pas mais on admet qu’il y a une réflexion.
Voici un lien qui explique rapidement et simplement le concept d’Art conceptuel :
Les œuvres sont présentée dans une des collections sur le temps, la religion, et … hors collection.
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Collection : le Cheminement du temps
Le Temps est une notion très subjective pour nous, humains. A notre échelle, le temps minéral voir végétal parait immuable. Pour autant, il avance à sa vitesse et fait son œuvre inexorablement. C’est cette subjectivité que j’ai travaillé spécialement pour cette collection.
L’espoir (enfin…)

Le tableau cadre sur cadre rempli de cendre et de charbon de bois représente la fin de quelque-chose. La partie verte est l’espoir, ténu, d’un recommencement. Le quelque chose est libre ; pour moi ce que cela symbolise est une évidence mais je vous laisse imaginer.
Je précise que la mousse vert foncé est vraie et donc va évoluer avec le temps et la lumière. La partie vert fluo au centre est une mousse stabilisée donc du végétal vivant transformée en objet qui résiste au temps par un procédé non naturel. Pour moi, cette précision modifie la lecture du tableau.
Car le second niveau de lecture est plus sombre. Rien n’est vivant et ce qui paraît l’être n’est qu’un subterfuge humain. Finalement, il n’y a pas d’espoir dans ce tableau.
Le ressenti du marathonien

Ici, il faut y voir le sentiment du marathonien qui à la fin de sa course, ne voit que souffrance. Moi-même adepte de cette distance, je me donne sans retenue et donc souffre les derniers kilomètres (disons le dernier quart et c’est long un quart de marathon). Extérieurement, je cours, presque normalement (ce sont les chaussures jaunes) mais intérieurement, je cours sur des charbons ardents, j’ai l’impression que mes pieds saignent et que je m’approche de l’enfer. De plus ce « combat » intérieur semble durer une éternité et la ligne d’arrivée est une délivrance instantanée, presque miraculeuse. Je sais que beaucoup de marathonien n’éprouvent de sentiments aussi forts. Moi, je vais puiser dans mes ressources ultimes notamment pour ressentir cet état de façon hyper forte. Les chaussures sont les miennes trop usées pour servir sans risquer une blessure. La végétation brulée vient des feuilles tombées de mon jardin.
L’arme du temps

Sûrement la pièce maîtresse du cheminement du temps. Il y a deux matériaux principaux : le bois et l’acier. Le bois est une pièce que j’ai ramenée d’un chemin et qui est vernis. Mis à l’intérieur, il restera figé dans le temps des années voir des décennies. Même à l’extérieur, avec mon traitement, il ne bougera pas avant longtemps. D’ailleurs, il semble en excellent état de conservation. La partie en acier, quant à elle est rouillée, découpée et semble de prime abord en mauvais état. Pour autant, cette impression est trompeuse car l’acier en réalité vernis durera beaucoup plus longtemps que le bois que ce soit en intérieur ou extérieur. L’ensemble symbolise un élément discret, qui patiemment, ronge un autre élément jusqu’à élimination. L’attaque est représentée par l’entaille rouge sang. Je précise que j’ai fouillé dans les recoins d’une entreprise de recyclage de métaux et y trouvé cette plaque rouillée extrêmement belle.
Collection : Regard espiègle sur la religion
A venir…
hors collection
A venir…